• Un air de JUKE, des performances de GT-R
  • Concept unique pour tester les réactions du public face à un JUKE sportif
  • Homologué pour rouler sur la route, avec groupe motopropulseur et un châssis de GT-R
  • Entièrement équipé avec climatisation et système hi-fi
  • Développé pour Nissan par RML et le Centre technique européen de Nissan

Question : A quoi ressemble le croisement entre le Nissan JUKE avec la Supercar de Nissan, la GT-R ?
Réponse : le Crossover le plus rapide et le plus excitant du monde.

Pionner sur le marché des Crossover, dont le succès se reflète toujours à travers la les ventes de son best seller le QASHQAI et de son petit frère le JUKE, Nissan a développé le Juke-R, le Crossover le plus rapide du monde.

Extérieurement, c'est bien un JUKE. Mais les arches de roues surdimensionnées, les boucliers avant et arrière redessinés, l'aileron arrière spécifique en deux parties et le noir mat maléfique de la carrosserie, donnent le ton : on n'a pas vraiment affaire à un JUKE ordinaire.

A juste titre, car ce JUKE se prend pour une GT-R. Sous le capot se cache un V6 biturbo de 3,8 L emprunté à la Supercar GT-R, le porte-drapeau de Nissan. Résultat : une voiture de 485 ch qui effectue le 0-100 km/h en 3,7 secondes, avant de continuer sur sa lancée jusqu'à une vitesse maximum de 257 km/h.

Le fond du coffre abrite la boîte de vitesses à 6 rapports de la GT-R, accouplée à un arbre de transmission de GT-R modifiés. D'imposantes jantes alliage forgé RAYS de 20 pouces remplissent les arches de roues.

L'habitacle du Juke R est un savant mélange de voiture de course mélange entre une Supercar et un Crossover. Le tableau de bord a été modifié pour recevoir les différentes jauges, les cadrans et l'afficheur LCD 7 pouces customisé de la GT-R. Il reprend la console centrale du JUKE, inspirée d'un réservoir à carburant de moto, alors que le reste de l'habitacle revêt l'apparence d'une voiture préparée pour la course. Deux sièges-baquets de compétition identiques, équipés de harnais 5 points, sont installés dans une cage de protection visible conforme aux normes de sécurité de la FIA. Cet arceau offre une ma rigidité nécessaire pour garantir les performances.

Mieux encore, le Juke R est parfaitement homologué pour la route, même si sa production en série n'est pas à l'ordre du jour. Le véhicule a été imaginé par Nissan Europe, conçu en deux versions, une en conduite à gauche et l'autre en conduite à droite. Il a été construit pour Nissan par RML, l'un des préparateurs les plus réputés du sport automobile.

« Le Nissan JUKE est l'un des véhicules les plus passionnants du marché. Son audacieux design de Crossover a captivé les acheteurs automobiles partout en Europe, confie Paul Willcox, Senior Vice President, Sales and Marketing, de Nissan Europe. Nous fêtons tout juste sa première année de commercialisation avec plus de 136 000 unités vendues ».

« Le JUKE se prête parfaitement à un dérivé sportif et le Juke R explore cette voie. A l'aise tant sur route que sur circuit, le Juke R présente deux des plus passionnantes voitures de notre gamme en mettant en valeur les innovations techniques présentes dans les gènes de Nissan. Le Juke R demeure plus que jamais à la hauteur du dynamisme mis en œuvre sur l'ensemble de nos modèles ».

Le Juke R en détail

Le projet a germé à la suite du déplacement aux 24 heures du Mans 2009 de Jerry Hardcastle, Vice-Président Nissan, Conception & Développement Véhicule, et de Paul Wilcox, alors Directeur Général de Nissan Motor GB DG et aujourd'hui Senior Vice-President, Sales and Marketing de Nissan Europe.

Le travail a commencé sérieusement après la participation du JUKE au Salon de Genève 2011, quand Nissan a approché RML pour « ajouter une dose de piquant » au JUKE récemment lancé. Confidences de Michael Mallock, de RML : « Nous avons envisagé une voiture de drift et un buggy Baja avant de nous rabattre sur le Juke R ».

« Je me demande pourquoi nous n'y avons pas pensé dès le départ, tellement c'était logique, poursuit-il. Une grande partie des technologies avancées présentes sur le JUKE furent développées à l'origine pour la GT-R. C'est le cas, en particulier, de la transmission intégrale à vectorisation du couple qui accroît l'agilité tout en réduisant l'effet sous-vireur en virage ».

Il existe cependant une différence de taille entre le JUKE et la GT-R : le Crossover compact remplit son cahier des charges en étant nettement plus court que la sportive pointant à 315 km/h (longueur hors tout de 4135 mm contre 4670 mm ; empattement de 2430 mm contre 2780 mm). Par conséquent, avant que le projet ne puisse sérieusement démarrer, les ingénieurs de RML avaient besoin de vérifier si les trains roulants feraient l'affaire en amputant l'empattement de la voiture de 250 mm.

Une GT-R fut envoyée au siège de RML à Wellingborough (Royaume-Uni), où furent entreprises les modifications. Le plancher de la voiture fut coupé en deux, et les 250 mm nécessaires, rognés. Le bord d'attaque des arches de roues, à l'arrière, fut aussi coupé et tout l'essieu arrière, déplacé vers l'avant. Un arbre de transmission et les différents éléments de la chaîne cinématique destinés à la transmission intégrale à répartition variable ATTESA ET-S furent ensuite fabriqués et boulonnés, avant que l'étrange GT-R ne rejoigne pour évaluation une piste d'essai tenue secrète.

Le pilote de course expérimenté Ray Mallock, chargé des essais, s'est dit impressionné : « Nous craignions que le logiciel du calculateur ne reconnaisse pas le travail effectué sur la voiture et empêche tous les systèmes de fonctionner. Nous avons poussé un ouf de soulagement en découvrant que tout fonctionnait, et en plus parfaitement. Et même si ce n'était qu'un mulet d'ingénierie, la GT-R à empattement raccourci marchait vraiment très bien ».

Une fois levé cet obstacle potentiel, et en ne disposant que d'un délai d'exécution fixé en nombre de semaines, une poignée d'ingénieurs, usineurs et mécaniciens de RML rompus à la compétition se sont mis au travail pour transformer deux JUKE de série en Juke R, l'un conduite à gauche, l'autre à droite. « En tant que préparateur sportif de haut niveau, RML ne se laisse jamais décourager par des délais serrés », confie Ray Mallock.

Tout d'abord, le JUKE de série fut déshabillé de ses portes, de sa calandre, de son capot et de son hayon. Puis le moteur et l'ensemble trains roulants et suspension furent à leur tour enlevés. Ensuite, la caisse de base étant maintenue sur un banc, c'est l'ensemble du plancher qui fut découpé.

Ensuite fut substitué un châssis séparé spécifiquement conçu, sur lequel fut boulonné un arceau de sécurité complexe de type compétition. En plus d'assurer la sécurité des passagers en cas d'accident (tous les airbags et rideaux gonflables du modèle de série ayant été retirés), la cage de protection dispose de points d'ancrages pour le harnais de course 5 points et garantit en même temps non seulement l'état, mais aussi le renforcement de la rigidité inhérente à la caisse.

« Le Juke R possède une coque particulièrement rigide qui améliore son comportement et lui permet d'exploiter la pleine puissance de la GT-R », explique Chris Horton, chef de projet chez RML.

Les ingénieurs de RML façonnèrent ensuite de nouveaux points d'ancrage pour installer les éléments de la suspension indépendante de la GT-R à double triangulation avant et multibras arrière, et équilibrer les nouveaux arbres et la transmission intégrale avant de s'occuper du moteur et de la boîte de vitesses. Le Juke R emprunte aussi la direction, les freins Brembo, le système d'alimentation en carburant, ainsi que le réservoir à carburant de 74 L et l'électronique de la GT-R.

L'un des problèmes le plus ardus à résoudre fut l'implantation du moteur V6 avec ses organes annexes dans l'espace précédemment dévolu à un bloc compact 4-cylindres. Ce travail a constitué un véritable casse-tête car il fallait intégrer les systèmes de refroidissement du moteur, de chauffage et ventilation de l'habitacle.

Des difficultés de même nature sont apparues au niveau de l'habitacle, quand il a fallu intégrer au sein des cadrans existants du JUKE l'instrumentation de la GT-R, avec notamment l'iconique afficheur du G-mètre.

« Nous voulions qu'en dépit de l'arceau de sécurité, des sièges de compétition et du plancher en aluminium style racing, le Juke R jouisse dans la mesure du possible des mêmes prestations de confort pour ses occupants que la GT-R. C'est la raison pour laquelle il est équipé d'une climatisation bizone et d'un lecteur CD avec prise auxiliaire USB et iPod », souligne Ray Mallock.

Le Juke R emprunte également à la GT-R la clé intelligente et le bouton Stop/Start, le système de contrôle de traction avancé, et les réglages tri-modes de la suspension à gestion électronique.

A part les jantes de série de la GT-R, l'aspect extérieur n'est que subtilement modifié par rapport au modèle standard. En raison des voies plus larges sur la GT-R (de 65 mm à l'avant et 75 à l'arrière), le Juke R est pourvu d'extensions d'arches de roues en composite, d'une prise d'air avant plus profonde ainsi que d'une jupe et d'un bouclier arrière modifiés.

Le Juke R est légèrement surbaissé par rapport au modèle standard. Pour contribuer à l'efficacité aérodynamique, la proue supporte un aileron en deux parties identiques chacune s'étirant du bord extérieur du hayon vers le centre pour créer un espace au milieu. Hormis l'aileron, le véhicule conserve l'allure générale, la proue et le profil distinctifs d'un JUKE de série.

Malgré un empattement sensiblement raccourci, le Juke R affiche en dynamique,un comportement similaire à celui de la GT-R. (freinage, direction, maniement)

Nissan et RML

La société Ray Mallock Ltd (RML) a été fondée 1984 par le pilote et ingénieur en sport automobile Ray Mallock. L'entreprise a commencé par construire et faire courir des prototypes sport au Championnat du monde des voitures de sport. La société RML s'est s'impliquée pour la première fois avec Nissan en 1990 en engageant au Mans un prototype R90C épaulé par l'équipe d'ingénieurs. La voiture de tête s'est élancée en pôle position, a dominé la course pendant cinq heures et signé le meilleur tour avant de devoir s'effacer.

De nouveaux sommets furent atteints lorsque les deux entreprises firent équipe pour prendre d'assaut l'ultra-compétitif Championnat britannique des voitures de tourisme. Avec une Nissan Primera 2.0L, RML remporta les titres par constructeur et par équipe en 1998, et en ajouta un autre en 1999 avec le pilote Laurent Aïello remportant pour RML les trois titres, marque, équipe et conducteur.

La Primera victorieuse constitue l'un des maillons de la chaîne aboutissant au Juke R. En 2003, une fois sa carrière en compétition achevée, RML reprit les fondamentaux de la voiture afin de créer une « Super Micra » pour célébrer le lancement de la toute nouvelle citadine à l'époque. RML évacua la banquette arrière pour implanter à la place le moteur de la Primera. Résultat : une Micra-R à moteur central, bien entendu homologuée pour la route, qui était rapide et super amusante.

Le Juke R partage la philosophie qui a contribué au développement de la Micra-R. Véritable montée d'adrénaline sur roues, il demeure la vitrine technologique de l'ingénierie avancée et innovante de Nissan.

 

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Issued by Nissan

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